Le projet se décline en la construction d’un pipeline reliant les pays de la sous-région, question de réduire la fracture énergétique.
À la faveur de la tenue à Douala au Cameroun de la 2ème édition du Central Africa Business Energy Forum (CABEF), tenue ce mois de septembre, un consensus s’est dégagé sur la construction d’une infrastructure multinationale devant abriter les pays subsahariens du déficit énergétique qui les expose aux caprices de la conjoncture internationale.
Il s’agit en fait pour l’association africaine des pays producteurs de pétrole (APPO) et la Cabef, signataire de l’accord de mise en œuvre de cette infrastructure géante, de permettre un meilleur approvisionnement en pétrole, gaz et en produits pétroliers des pays du continent, membres du Cabef et de l’APPO. Le projet se décline en la construction d’un pipeline reliant les pays de la sous-région question de réduire la fracture énergétique.
Cela se fera, indique-t-on dans les deux institutions, par le biais de la mise en place de trois systèmes multinationaux d’oléoducs et de gazoducs d’environ 6 500 kilomètres, des dépôts de stockage, des terminaux de gaz naturel liquéfié, des raffineries et des centrales électriques fonctionnant au gaz reliant 11 pays à l’horizon 2030.
Pour mémoire, le Cabef 2022 s’est tenue sous le thème «construire des infrastructures pétrolières et gazières pour mettre fin à la pauvreté énergétique en Afrique centrale d’ici 2030». La prochaine édition aura lieu à Ndjamena.