Au moins 63 militaires russes ont été tués dans une frappe ukrainienne sur Makiïvka, une ville de l’est de l’Ukraine, a annoncé lundi 2 janvier le ministère russe de la Défense. Les autorités ukrainiennes qui reconnaissent avoir mené les frappes, évoquent un bilan bien plus élevé.
La Russie a reconnu lundi 2 janvier la mort de 63 de ses soldats en Ukraine, tués dans une frappe ukrainienne en territoire séparatiste dans l’est du pays, les plus lourdes pertes en une seule attaque admises par Moscou depuis le début de l’invasion. L’état-major ukrainien a confirmé avoir mené cette frappe, réalisée selon lui avant le Nouvel An le 31 décembre.
« Les pertes en termes de personnel pour les occupants sont en train d’être précisées », a indiqué l’état-major ukrainien lundi soir, après que l’armée a évoqué dans un premier temps jusqu’à 400 soldats russes tués.
Selon le ministère russe de la Défense, 63 militaires ont été tués dans l’explosion de « quatre missiles » tirés par des systèmes HIMARS, une arme fournie par les États-Unis aux forces ukrainiennes. L’armée russe n’a qu’à de très rares reprises donné un bilan de son offensive ou communiqué sur ses pertes.