Le Gabon adopte enfin le passeport de la communauté économique des États de l’Afrique centrale. Cette décision a été officialisée le dimanche 15 mai 2022 par le Président de la commission de la CEMAC Daniel ONA ONDO et le Ministre gabonais de la défense Félicité NGOUBILI. Ce nouveau document est censé renforcer la libre circulation entre les 6 pays membres de la CEMAC.
Une nouvelle qui sonne comme une évidence. Le Gabon a afin autorisé le passeport Cemac, après 14 ans de réticence. Désormais, tous les Gabonais qui feront la demande de ce document, recevront automatiquement un passeport CEMAC. Cette décision a été matérialisée dimanche dernier par le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo et le ministre gabonais de la Défense, Félicité Ngoubili.
Jusqu’à la date de cette signature, le Gabon était le dernier des 6 pays de la communauté à ne pas l’utiliser. La libre circulation entre les 6 pays membres de la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale sera désormais possible pour les Gabonais. Selon Eddy N’Gaba directeur des systèmes d’information à la direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), ce passeport va embarquer une nouvelle puce plus sécurisée qui comporte une page de données en polycarbonate. Il s’agirait d’une dernière technologie en la matière. La particularité de ce passeport est de faire apparaître un portrait hologramme sur le portrait de l’usager. Contrairement aux 5 autres pays de la CEMAC, le Gabon quant à lui délivrera un passeport biométrique de couleur bleu destiné aux réfugiés qu’il accueille sur son sol.
Le Ministère de l’intérieur tient toutefois à préciser que les passeports ordinaires actuellement en circulation restent valables. Et ne seront Changés que lors de leur expiration. Ce passeport tant attendu par de nombreux Gabonais et africains, vient alors consolider l’intégration régionale et renforcer les liens d’unité entre les différents pays au moment où l’Afrique fait face à de nombreux défis.
En effet, l’Afrique Centrale comptait encore il y’a quelques temps parmi les zones les moins intégrées avec des échanges commerciaux enregistrant des taux faibles. Afin de favoriser la libre circulation des personnes et biens, mais aussi, de développer la région, l’intégration devient alors un enjeu crucial dans cet espace économique.