Tandis que Kinshasa et Kigali peaufinent leurs accords de paix censés être présentés à la mi-mai à Washington, les principales figures de l’opposition congolaise s’inscrivent en faux contre tout arrangement qui exclurait le dialogue interne au congolais.Dans la même veine, Martin Fayulu homme politique autrefois adversaire de Joseph Kabila a appelé à « une assise inclusive entre congolais ».
« C’est depuis très longtemps que nous demandons un vrai dialogue, notre démarche n’a rien à voir avec les américains ! » déclare l’homme Politique Martin Fayulu qui milite pour un accord entre congolais, dans le but de consolider la « cohésion nationale ». Fayulu pense à une coalition des forces autour de la médiation, mais prescrit une coalition typiquement africaine avec pour composante les églises du Congo, les citoyens congolais, l’Union Africaine et les organisations régionales et médiateurs africains. Mais aussi que « Tant qu’on n’a pas extirpé le problème à sa source, nous n’aurons pas la paix ! Les solutions au problème du Congo doivent être apportées par les congolais. » C’est en tout cas ce que met en exergue le document du 1er mai 2025 signé conjointement par plusieurs figures politiques telles Delly Sessanga, Joseph Kabila et Moise Katumbi pour ne citer que ceux-là.
Les principaux visages de l’opposition au régime Tshisekedi tout en saluant « une avancée significative » des discussions de Doha, ont vivement martelé que des arrangements internationaux sur la question des affrontements dans l’Est de la RDC, étaient dépourvus « d’une base suffisante pour une solution définitive et durable ».
Une rencontre entre le secrétaire d’État américain Marco Rubio à Washington et les ministres des Affaires étrangères rwandais et congolais est prévue à la mi-mai dans le but de convenir du projet final d’accord de paix avaient annoncé les Etats-Unis après les échanges du 2 mai 2025. Pour emboiter le pas à celle-ci, les hommes politiques du Congo, propose en marge « un véritable dialogue interne ».
Pour rappel à ces différentes discussions, le M23 et ses différentes factions sont aux abonnés absents, normal, ils n’ont pas été conviés aux assises ; alors que revendiquant déjà un dialogue exclusif avec comme interlocuteur le gouvernement de Kinshasa.