Le Congrès national africain (ANC) au pouvoir en Afrique du sud depuis l’avènement de la démocratie en 1994, est sous le point de perdre son règne au regard du nombre de sièges obtenus à la dernière législative. Pour l’heure, des pourparlers entre différents partis sont en cours et le parti nationaliste zoulou Inkhata (IFP), qui dispose de 17 sièges sur 400 que compte le Parlement a accepté de s’allier à l’ANC, selon une annonce de son dirigeant Velenkosini Hlabisa.
Plus que quelques heures et le parlement sud-africain choisira le prochain président. Au sein du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir depuis l’avènement de la démocratie en 1994 l’heure est plus que jamais aux alliances. En effet, à l’issue de la législative de Mai 2023, l’ANC a perdu sa majorité absolue en obtenant 159 sièges des 400 que compte le Parlement. Et donc obligé de composer avec d’autres partis pour créer une coalition dans le but de se maintenir au pouvoir et élire le président.
Pour le moment, seul le parti nationaliste zoulou inkhata, IFP qui dispose de 17 sièges a donné son approbation. Pour son président, Velenkosini Hlabisa, il est temps de renforcer le gouvernement. L’IFP donne la priorité à la stabilité et aux intérêts de l’Afrique du sud. Il apportera l’intégrité, la stabilité et la volonté de faire progresser le pays et son peuple vers un avenir meilleur.
Le parti combattant pour la liberté économique, EFF de Julius Malema, s’est également montré favorable à l’idée d’une coalition à la seule condition que son adjoint soit nommé ministre des finances.
Pour l’heure, les pourparlers entre différents partis se poursuivent, avant la première session du Parlement prévue ce 14 juin. Le ralliement de l’IFP à ce futur gouvernement semble accréditer l’hypothèse d’une alliance ANC- DA-IFP, largement mise en avant par nombre d’observateurs comme la plus probable. Le parti de l’alliance démocratique (DA) ayant obtenu 87 sièges.
Un shema auquel s’oppose certaines voix au sein de l’ANC, qualifiant l’Alliance démocratique de parti de blancs. Tout compte fait, l’avenir de l’ANC et partant du président sortant Cyrill Ramaphosa pourrait se jouer entre le DA et le Mk de l’ex président jacob Zuma, et ancien membre de l’ANC, qui avec respectivement 87 et 58 sièges se positionnent juste derrière le parti au pouvoir.