Le retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel(AES) continue de défrayer la chronique et est devenu le principal sujet de débats au sein des populations.
Cette décision quoique brusque est murement réfléchie, selon les autorités des pays de l’AES. Même si elle est favorablement accueillie par les peuples, la commission de la CEDEAO, reproche à cette décision ne pas avoir suivi les procédures judiciaires prévues par son instance. En effet le traité de la CEDEAO stipule que tout État désireux de se retirer doit le notifier par écrit dans un délai d’un an et est tenu de se conformer à ses obligations pendant cette période. Il laisse cependant la porte ouverte à un retrait de la demande pendant ces 12 mois.
La CEDEAO depuis déjà quelques années a perdu toute sa crédibilité. Elle est de nos jours considérée comme un syndicat de présidents au service de l’impérialisme. Le rôle par elle joué depuis les évènements du 26 juillet 2023, au Niger en est la preuve; ce qui a d’ailleurs montré a suffisance qu’elle prend elle-même des décisions sans se référer aux textes prévus.
La fermeture des frontières du Niger, la menace militaire, sont autant de décisions qui ont été prises en violation des textes. Si tel n’est pas le cas, que la communauté justifie ses décisions en se référant aux articles. Dans ses textes aucun article n’a prévu de telles sanctions. Infligées des sanctions au Niger, au point d’empêcher le peuple à avoir accès aux produits de première nécessité , ne figure dans aucun texte de la CEDEAO, mais cette communauté s’est permise de prendre de telle décision, ce qui continue par avoir de lourdes conséquences sur le peuple.
La CEDEAO dans cette posture, est déjà en faux puisse qu’elle ne respecte pas elle-même ses textes, donc plus besoin d’exiger aux États membres de respecter une quelconque disposition.