Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, sonne l’alarme à New York et exhorte la communauté internationale à intensifier ses efforts dans la lutte contre le terrorisme en Afrique. Dans un discours devant le Comité de coordination du Pacte mondial de lutte contre le terrorisme des Nations Unies, Guterres met en garde contre la menace croissante des groupes tels que Daech et Al-Qaïda, soulignant la nécessité d’une action immédiate avant que la situation ne devienne incontrôlable.
Guterres dénonce l’exploitation par ces groupes terroristes de conflits locaux et de fragilités régionales pour promouvoir leur agenda. Il met en lumière les conséquences dévastatrices de leurs actions, déchirant le tissu social de pays entiers avec violence, méfiance et peur. Le chef de l’ONU souligne que ces groupes étendent leur influence à travers des réseaux continentaux, renforçant leurs effectifs, leurs financements et leur arsenal, tout en forgeant des alliances avec des groupes criminels organisés transnationaux.
L’impact sur les civils est le plus préoccupant pour Guterres, soulignant que ce sont eux qui paient le prix le plus élevé. Il appelle à une action immédiate pour combattre cet « enfer » avant qu’il ne devienne incontrôlable.
Guterres souligne que la fragilité et l’instabilité sont les foyers du terrorisme, justifiant ainsi la nécessité d’efforts ancrés dans un développement durable et inclusif. Il fait référence au nouvel agenda pour la paix, mettant l’accent sur la prévention, l’investissement dans le développement et la construction de structures de gouvernance solides pour assurer une paix durable.
Antonio Guterres appelle à une mobilisation mondiale urgente pour renforcer la lutte contre le terrorisme en Afrique, mettant en avant la coordination, les connaissances approfondies et les ressources adéquates comme éléments essentiels pour prévenir une escalade incontrôlable de la menace terroriste sur le continent africain.