Une réunion d’urgence est organisée à Berlin le vendredi 15 mars 2024, réunissant Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, ainsi que le Premier ministre polonais Donald Tusk, au sujet de l’aide pour l’Ukraine. Les dirigeants français, allemand et polonais veulent faire le point sur le renforcement de l’aide à l’Ukraine dans un contexte de tensions entre Paris et Berlin, autour des lignes rouges à fixer à la Russie.
Le vendredi 15 mars, une réunion d’urgence est organisée à Berlin entre Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre polonais Donald Tusk. Il s’agit de la première réunion du «Triangle de Weimar», un format de dialogue entre les trois pays, dpuis le retour de Donald Tusk au pouvoir, élu Premier ministre en décembre dernier.
L’objectif de ce sommet est de réaffirmer la «volonté» des trois nations «d’apporter un soutien indéfectible et dans la durée à l’Ukraine». Les trois pays devront notamment évoquer leurs «contributions» respectives pour Kiev, sujet qui a fait débat en Europe ces dernières semaines.
C’est une tentative de rapprochement, après les tensions qui ont émerger ces dernières semaines, que comptent faire les trois nations.
Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont effectivement eu un important désaccord, après les déclarations d’Emmanuel Macron, qui avait affirmé ne pas exclure l’envoi de troupes occidentales pour venir en aide à l’Ukraine. Des paroles qui avaient provoqué un tollé au sein de la classe politique française, mais également chez d’autres alliés de l’Ukraine, notamment en Allemagne.
Le chancelier Olaf Scholz a catégoriquement rejeté la possibilité de l’envoi de soldats en Ukraine. Emmanuel Macron avait alors appelé à «ne pas être lâche». Des propos qui avaient encore une fois irrité Berlin. Cette réunion vise à définir une ligne rouge à la Russie avec aussi sur la table des discutions les livraisons de matériel à Kiev et le développement de la défense européenne.
Interrogé le 14 mars à la télévision française, Emmanuel Macron, désavoué par ses alliés après ses propos sur le conflit ukrainien, a tenté de justifier ses positions, affirmant que la guerre en Ukraine est je cite: «existentielle pour notre Europe et pour la France». De son coté, Vladimir poutine a prévenu les occidentaux que La Russie n’aura pas de «lignes rouges» contre ceux qui n’en ont pas contre elle.