Les voies et moyens d’intensifier le partenariat entre l’Algérie et la Russie dans le domaine de la sidérurgie, des industries de transformation et du pharmaceutique ont été passées en revue par des chefs d’entreprises russes et le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. Selon le ministre algérien, les perspectives de renforcement de la coopération industrielle entre l’Algérie et la Russie sont larges et diversifiées.
La coopération algero-russe s’intensifie. Cette consolidation des partenariats entre les deux pays concerne notamment, l’industrie pharmaceutique et la sidérurgie. Un partenariat russo-algérien sera établi pour la fabrication des premières usines de médicaments anticancéreux. Ce projet, dont la première pierre a été posée il y a quelques jours, entrera en fonction fin 2025.
Plusieurs autres projets de partenariat sont au stade de la finalisation, notamment dans le domaine de la coopération institutionnelle entre le ministère de l’Industrie pharmaceutique en Algérie et le ministère russe de la Santé. Le secteur touristique présente, quant à lui, d’importantes perspectives de coopération et de partenariat entre les deux pays, au vu de l’énorme potentiel de l’Algérie en la matière. Le ministère algérien de l’Industrie a approuvé récemment la réalisation de deux complexes relevant de l’industrie lourde, dans le cadre d’un partenariat entre Moscou et Alger.
Le premier projet consiste en un complexe de production d’aluminium écologique (décarboné), qui sera implanté dans wilaya d’Ain Temouchent, à l’ouest du pays, permettant de générer 5000 emplois directs. La capacité de production annuelle de l’usine est estimée à un million de tonnes d’aluminium. Ce complexe sera divisé en deux unités : l’une dédiée à la production d’acier et l’autre à la production de pièces de rechange et de structures. L’ensemble du projet contribuera également à la création de milliers d’emplois.
Notons que les deux pays ont également un projet de mémorandum d’entente entre l’Agence nationale des produits pharmaceutiques et l’Institut russe des médicaments et de bonnes pratiques.