En politique, en vue de structurer le débat à l’assemblée nationale du Cameroun, cinq formations politiques ont décidé de s’unir pour former un groupe parlementaire conformément au règlement intérieur de l’auguste institution. Dans une déclaration datée du 11 mars 2022, ces élus du peuple s’engagent à exercer pleinement leurs mandats électifs.
Cinq formations politiques de l’Opposition siégeant à l’Assemblée Nationale (AN) coalisent pour créer un groupe parlementaire dénommé « l’Union pour le Changement ». Il s’agit du Social Démocratic Front (SDF), le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) et l’Union des Mouvements Socialistes (UMS).
D’après Dr Ambroise Louison Essomba, enseignant de droit public, cette initiative datée du 11 mars 2022 est salutaire pour la contradiction au sein de la chambre basse du parlement bicaméral « l’article 20 alinéa 1 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale précise que les députés peuvent s’organiser en groupe parlementaire par Parti politique. Aucun groupe ne peut comprendre moins de 15 membres, non compris les députés apparentés. Ce qu’on sait c’est aussi qu’aucune formation de l’Opposition n’a pu atteindre plus de 15 députés pour pouvoir former un groupe parlementaire. Donc c’est une très bonne chose que 16 parlementaires investis par les Partis politiques de l’Opposition décident de se mettre ensemble pour essayer de structurer le débat au sein de la chambre basse du Parlement bicaméral au Cameroun », a déclaré le juriste, enseignant à l’Université de Douala.
Programme d’action politique
Ces élus du peuple investis par leurs chapelles politiques s’engagent entre autres à défendre les intérêts du peuple camerounais, travailler pour la justice sociale et l’égalité des chances, défendre et promouvoir le patriotisme économique, combattre l’injustice, veuillez au rayonnement du Cameroun dans le monde, se tenir aux côtés des couches sociales vulnérables et défavorisées, légiférer et contrôler l’action du gouvernement. Pour vu que ce programme d’action politique ne soit pas dilué par les rivalités partisanes et la bataille des égos qui ont jusqu’ici annihilé toute velléité de Coalition de l’opposition au Cameroun.