Au moins 137 personnes ont été tuées vendredi 22 mars au soir dans une attaque armée suivie d’un énorme incendie dans une salle de concert de la banlieue de Moscou, selon le bilan des autorités. Cette attaque a été revendiquée par le groupe jihadiste Daesh. Pourtant, le Kremlin continue d’invoquer la piste ukrainienne.
Selon un dernier décompte des autorités russes, l’attaque survenue dans la salle de concert Crocus City Hall, en banlieue de Moscou, suivie d’un énorme incendie, a fait au moins 137 morts. Seules 29 de ces victimes ont pu être identifiées pour le moment.
Dimanche matin, le Kremlin a annoncé l’arrestation de onze personnes, dont les quatre assaillants présumés. L’État islamique (EI), qui a déjà ciblé la Russie à plusieurs reprises, a revendiqué l’attaque. Pourtant, la thèse d’une attaque commanditée par Kiev reste évoquée par Moscou. Volodymyr Zelensky accuse d’ailleurs Moscou de vouloir « rejeter la faute » sur l’Ukraine.
« Ce qui s’est passé hier à Moscou est évident : Poutine et les autres salauds essaient juste de rejeter la faute sur quelqu’un d’autre », a déclaré Volodymyr Zelensky dans son message quotidien, après que des responsables russes ont avancé l’hypothèse d’une piste ukrainienne.