Jair Bolsonaro a brillé par son absence à la cérémonie d’investiture du vainqueur des dernières élections présidentielles, Lula Dasilva au Bresil.
La tradition démocratique veut habituellement que le président tout juste élu reçoive le vêtement de son prédécesseur. C’est la première fois depuis 1985, et la fin du régime militaire, que la passation de pouvoir ne s’est pas déroulée comme prévu au Brésil entre l’ancien et le nouveau président. Grosse déception pour celui qui affirmait il y a quelques années que seul Dieu pouvait lui retirer la présidence.
Ceci étant, l’ex président à fait le choix de snober la cérémonie d’investiture en quittant le pays deux jours avant le jour dit. Destination, les États-Unis. Une attitude qui fait dire à plus d’un que Bolsonaro veut créer le chaos dans le pays. A titre d’illustration, ses sympathisants les plus radicaux ont voulu empêcher l’accession de Lula au pouvoir et ont campé devant des casernes de diverses villes.
C’est connu de tous, Jair Bolsonaro, qui n’a jamais félicité Lula pour sa victoire, a délibérément prit la décision de pas ceindre son successeur de l’écharpe présidentielle. Ça devrait être la première fois qu’un président brésilien sortant ne s’acquitte pas de ce geste protocolaire et symbolique depuis 1985.
Cette année-là, le dernier président de la dictature militaire instaurée en 1964, le général João Figueiredo, avait refusé de participer à la cérémonie d’investiture de son successeur, José Sarney.