Le Président Zimbabwéen Emerson Mnangagwa a confié que son pays « était désormais prêt à postuler parmi les prochains adhérant au BRICS+, car l’économie zimbabwéenne « repose sur des fondamentaux solides ». C’était lors d’une interview à un média russe. Au Forum Economique international de St-Pétersbourg, Harare critiquait déjà ouvertement le bloc occidental, qu’il a accusé d’entretenir l’injustice économique… mais aussi, déclaré l’importance pour les pays africains d’être au centre de la création d’un monde multipolaire. Si le Zimbabwe trainait encore le pas derrière l’Egypte et l’Ethiopie, aujourd’hui il estime qu’il est temps de le presser et martèle l’intérêt que le pays porte pour entrer dans les BRICS+.
« J’en ai discuté avec mon cher frère, le Président Poutine, et je pense que nous sommes maintenant prêts à y adhérer parce que nous avons désormais une monnaie solide au Zimbabwe. » renchérit le Président Mnangagwa. Renforcer la position économique et géopolitique sur la scène mondiale du Zimbabwe est une priorité et pour la faciliter, quoi de mieux que de travailler directement avec les puissances économiques mondiales. Ainsi le pays pourra lui aussi, explorer de nouvelles voies de croissance.
Le Zimbabwe a lancé au mois d’avril dernier, le ZIG (Zimbabwe Gold) sa monnaie qui venait en remplacement du dollar zimbabwéen. Ses objectifs principaux étaient de freiner l’inflation qui atteignait son pic, et stabiliser l’économie du pays. Cette monnaie est adossée sur l’or, ressource dont regorge le pays. Une monnaie comme celle-là serait un point fort pour Harare parmi les critères à observer aux fins d’intégrer le groupe des BRICS+. La Russie étant à la présidence de l’organisation, le prochain sommet sera l’occasion d’officialiser l’entrée de plusieurs nouveaux pays.