Une embuscade tendue à un convoi militaire vendredi dans le nord du Burkina Faso a fait au moins 51 morts parmi les soldats, a annoncé lundi l’armée burkinabè, qui avait dans un premier temps parlé de huit victimes.
Un précédent bilan de cette embuscade dans la région du Sahel frontalière du Mali et du Niger, faisait état de huit soldats tués et d’une soixantaine de terroristes neutralisés.
Lundi soir, « ce sont 43 nouveaux corps qui ont été retrouvés, établissant le bilan provisoire à 51 militaires tombés », indique l’armée burkinabè dans un communiqué. L’armée affirme que « les opérations se poursuivent avec une intensification des actions aériennes qui a permis de neutraliser une centaine de terroristes et de détruire leurs matériels. Ce chiffre s’ajoute à la soixantaine de terroristes neutralisés depuis le début de la riposte ».
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences jihadistes apparues au Mali et au Niger quelques années auparavant et qui s’est étendue au-delà de leurs frontières. Les violences ont fait depuis sept ans plus de 10.000 morts civils et militaires selon des ONG, et quelque deux millions de déplacés.