Dans un communiqué rendu public le 27 avril, le gouvernement burkinabè a dénoncé la volonté de l’ONG Human Rights Watch (HRW) de mettre en doute le professionnalisme de l’armée et de saper l’image du pays, à travers des accusations infondées contenues dans un rapport. Dans ledit rapport, HRW allègue que l’armée burkinabè a, délibérément massacré 223 civils dont plus d’une cinquantaine d’enfants dans les villages de Nodin et Soro le 24 Février 2024.
L’annonce a été faite par voie d’un communiqué du porte-parole du gouvernement. Ouagadougou rejette et condamne fermement de telles accusations infondées. La campagne médiatique orchestrée autour de ces accusations démontre à souhait le dessein inavoué de ces auteurs qui est de jeter le discrédit sur nos forces combattantes engagées sur le champ d’honneur, au péril de leur vie, dans la sécurisation du territoire ainsi que la protection des populations et de leurs biens contre les attaques terroristes.
Le communiqué précise que les tueries de Nodin et de Soro ont donné lieu à l’ouverture d’une enquête judiciaire, en atteste le communiqué du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouahigouya, en date du 1er mars 2024. Le Gouvernement, s’étonne que pendant que cette enquête est en cours pour élucider les faits et identifier leurs auteurs, HRW ait pu, par une imagination débordante, identifier « les coupables » et prononcer son verdict qui choque toute intelligence avisée, exceptée celle des officines médiatiques et impérialistes poursuivant le même dessein funeste que HRW.
En faisant plutôt l’option de rester à des milliers de kilomètres des lieux où les faits se sont déroulés pour porter un jugement lapidaire par voie de presse, HRW dévoile son intention réelle qui est de mettre en doute le professionnalisme des vaillantes forces combattantes et de saper ainsi l’image du Burkina Faso.
Invitant toutes les organisations nationales et internationales qui œuvrent à ses côtés dans le cadre de la promotion et de la protection des Droits humains à se démarquer de toute entreprise susceptible de les exposer à la rigueur de la loi pénale, Ouagadougou se dit conscient des enjeux liés à la lutte contre l’impunité dans la consolidation et la préservation de la paix et de la cohésion sociale, ceci restant fondamentalement attaché à l’idéal de justice et de respect de ses engagements internationaux en matière de Droits humains sans avoir de leçon à recevoir de HRW.