Les habitants de Bogandé, département de la province de la Gnagna dans la région de l’Est ont manifesté le mercredi 17 juillet pour demander plus de sécurité. C’est leur deuxième manifestation depuis le début du mois de juillet.
Selon l’agence d’information du Burkina Faso, « les populations sont sorties par milliers » pour renouveler leur engagement et leur soutien à la transition. Ils demandent plus de sécurité « face aux exactions terroristes ».
Les femmes ont brandi des spatules et des balais. Sur les banderoles, on pouvait lire « vive le capitaine Ibrahim Traoré » ou encore « trois attaques consécutives, zéro riposte ».
Une soixantaine de civils et quatre soldats ont été tués le 7 juin. Le 15 juillet, une base des volontaires pour la défense de la patrie a été prise pour cible « sans une prompte réaction » des soldats, pourtant basé à environ 5 km, selon Yempani Lankoandé, porte-parole des manifestants.
Si les manifestants exigent le relèvement du commandant du 19e bataillon d’intervention rapide (BIR), pour « son manque de volonté de sécuriser la zone » et le départ du haut-commissaire, ils réclament, en revanche, le retour du GUMI 11, une unité d’élite de la police nationale, qui avait obtenu selon Yempani Lankoandé « d’importants résultats avant l’arrivée du BIR ».