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Burkina Faso – Processus électoral : l’UE veut injecter 15 millions d’Euros comme soutien

Selon une source officielle l’Union européenne a mis à la disposition du Burkina Faso, une enveloppe de 15 millions d’euros pour soutenir le processus électoral.

Un intérêt qui fait jaser, car la priorité des autorités Burkinabès, c’est bel et bien la sécurité. S’exprimant mardi 9 mai au soir à Ouagadougou, à l’occasion de la fête de l’Europe, l’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina, Wolfram Vetter, a déclaré qu’en plus d’autres programmes, l’UE apporte son soutien financier à l’organisation des élections devant mettre fin à la Transition. Selon lui, il y a une enveloppe de 15 millions d’euros (qui) est disponible pour soutenir le processus électoral prévu par la Transition et agréé avec la CEDEAO.

D’autres options de soutien sont sur la table, y compris dans les secteurs de sécurité et de défense. Wolfram Vetter assure que les actions de l’Union européenne s’inscrivent pleinement dans les priorités de la Transition. C’est une preuve inéluctable que la priorité de L’UE n’est pas la sécurité du Faso mais les élections. Il apparaît donc plus qu’évident que le Burkina Faso (pays africain) n’est pas l’Ukraine pour que sa sécurité (priorité du gouvernement et des populations) puisse amener l’Union Européenne à lui fournir les armes pour sa défense contre le terrorisme.

Les autorités burkinabè avaient réussi à avoir un « compromis dynamique » avec la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en ramenant la durée de la transition à 24 mois, à compter du 1er juillet 2022, au lieu de 36 mois. Pour actualiser ce chronogramme et le ramener à 24 mois, le gouvernement avait mis en place un Comité technique composée des acteurs gouvernementaux, des représentants de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et des représentants des composantes des partis politiques.

Pour la mise en œuvre des actions prioritaires de ce chronogramme de la transition, un montant de plus de 2 807 milliards F CFA (4,6 millions de dollars) est nécessaire, selon le gouvernement burkinabè qui a souligné que la part des ressources propres du budget de l’Etat est de 61,15% du coût global, et le besoin de financement est de 38,85 % du coût global.

Rappelons que Mardi  le Parlement burkinabè a adopté une nouvelle loi relative à la sécurité nationale. Le ministre de la Défense et des anciens Combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly, a fait savoir que cette loi fait suite aux recommandations du forum national sur la sécurité nationale, tenu en 2017.

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