Le président de la Guinée Bissau a exprimé cette position au nom de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Les violences meurtrières qui ont eu lieu dans la région de Karma et qui sont imputées aux forces de défense et de sécurités. « Au nom de la CEDEAO, je condamne avec grande fermeté et indignation le génocide se perpétrant au Burkin-Faso dans la région de Karma. Avec mon entière compassion, je présente mes condoléances attristées aux familles et proches des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés », a déclaré Umaro Sissoco Embaló sur Twitter. Le président de la Conférence des chefs d’État en appelle à la justice internationale pour juger les auteurs de ces tueries. « Les responsables de ces tueries seront identifiés et jugés par la Cour Pénale Internationale », prévient le président de la Guinée Bissau.
Condamnation du gouvernement du Faso
Moins d’une semaine après le drame de Karma, le gouvernement de transition du Burkina Faso a condamné « fermement » le massacre d’une soixantaine de civils commis par des hommes en tenue de l’armée dans ce village du nord du pays. Dans son communiqué, les autorités du Faso parlent « d’actes ignobles et barbares ». « Le gouvernement est particulièrement préoccupé par des informations faisant état de tueries, dans des circonstances non encore élucidées », de « dizaines de personnes » par des « hommes armés habillés dans des tenues des forces armées burkinabè » à Karma, écrit dans un communiqué le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.