L’Unité Spéciale des eaux et forêts vient d’être dissoute par le gouvernement au Burkina Faso. Il est reproché à une partie de cette unité, d’être à l’origine d’un mouvement d’humeur et la prise en otage du directeur de ladite institution. Une démarche contraire à l’éthique et code de bonne conduite qui régit le fonctionnement interne de cette unité dès sa création en 2023.
L’unité spéciale d’intervention des eaux et forêts du Burkina vient d’être dissoute par le gouvernement. Décision prise suite au refus de cette unité d’honorer l’ordre supérieur. En effet, Des instructions avaient été données pour une opération de sécurisation dans la région des hauts bassins. Seulement, 165 sur 250 que compte cette unité ont refusé de rejoindre un autre site. Un refus considéré comme une défiance par l’administration.
En conséquence, après avoir été sommée de replier sur Ouagadougou l’unité aurait pris en otage le directeur général des eaux et forêts. Un mouvement d’humeur Empêchant, toute sortie. Heureusement après de longues heures de négociation, l’unité a finalement été désarmée. Des faits qualifiés de très graves et inadmissibles par le pouvoir en place.
Déjà de retour, les 165 membres de l’unité seront sanctionnés. Car accusés de violation du règlement de discipline générale des eaux et forêts. Rappelons que créée en 2023, l’unité est opérationnelle depuis le deuxième semestre de la même année avec à son actif Plusieurs opérations bien menées.