Le parlement camerounais était en ébullition la semaine dernière. L’honorable Kwemo Pierre a ouvertement accusé des figures de l’opposition, Cabral Libii du PCRN et Joshua Osih du SDF, d’avoir accepté de l’argent du gouvernement pour saboter le blocage parlementaire orchestré par l’opposition.
Kwemo Pierre a fait une déclaration explosive, dénonçant une mise en scène orchestrée par certains députés qui aurait abouti à la tenue du congrès d’un parti politique et à l’acceptation d’argent du gouvernement en échange du déblocage de la séance. Vérités ou mensonges, pierre kwemo parle à l’affirme, sans preuves palpables.
Ces révélations laissent entrevoir des tensions internes au sein de l’opposition et soulignent les enjeux épineux qui agitent actuellement le Parlement camerounais. Le Premier ministre aurait également promis à Cabral Libii d’intervenir pour la tenue du congrès de son parti, le PCRN, à Kribi. Cette bataille pour la présidence du PCRN n’est pas nouvelle.
Dans un article publié par RFI, on apprend que Cabral Libii a le soutien de plusieurs cadres du PCRN originaires du nord du Cameroun, dont Cavaye Yeguié Djibril et l’ancien premier ministre Ayang Luc. De son côté, Robert Kona a informé plusieurs élites du parti majoritaire, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), du Grand Nord et de l’Extrême-Nord de sa démarche en justice.
Le verdict du tribunal sera déterminant pour l’avenir du PCRN et pour les ambitions politiques de Cabral Libii et Robert Kona. Il est important que le processus soit transparent et que la décision soit prise en toute impartialité. Quoi qu’il en soit, cette bataille pour la présidence du PCRN montre que la politique au Cameroun est toujours aussi mouvementée et que les rivalités politiques sont toujours présentes.