Il est l ‘auteur de nombreux ouvrages dont « Histoire de la philosophie africaine », universitaire et homme d’opinion camerounais, le Professeur .Hubert Mono Ndjana a tiré sa révérence le 16 novembre 2023 à Yaoundé. Figurant parmi les intellectuels dont la voix portait dans l’espace public, .le Pr Hubert Mono Ndjana est le premier camerounais à accéder au grade universitaire de professeur des universités dans le domaine de la philosophie.
Premier camerounais à accéder au grade universitaire de professeur des universités dans le domaine de la philosophie, le Pr Hubert Mono Ndjana, s’est éteint le 16 novembre 2023 à l’hôpital Central de Yaoundé. Aux côtés de Fabien Eboussi Boulaga, ou encore du Pr. Marcien Towa, tous décédés, il est l’un des pionniers de la philosophie camerounaise. Hubert Mono Ndjana a étudié au Cameroun, puis en France à l’Université François Rabelais de Tours. De retour au pays, il exerce diverses fonctions administratives notamment dans le milieu académique.
En 1990, il passe une thèse d’État, à l’Académie des Sciences du Djoutché à Pyongyang, en Corée du Nord. Le 5 février 2003, il devient le premier Camerounais à accéder au grade universitaire de Professeur des Universités dans le domaine de la philosophie. Chef de département de philosophie à l’université de Yaoundé 1, il a continué à donner des enseignements dans cet institution universitaire même après avoir pris sa retraite. Il a également fait valoir son savoir en tant qu’enseignant dans de nombreuses institutions nationales et internationales.
Auteur de plusieurs œuvres littéraires sur les questions éthiques, politiques, économiques et sociales on compte parmi ses ouvrages, la philosophie negro africaine, un livre qui expose une synthèse pratiquement complète de la pensée philosophique africaine. Le professeur Hubert Mono Ndjana est également l’un des tout premiers intellectuels camerounais à soutenir ouvertement le Président Paul Biya, lors de son accession au pouvoir en 1982. Membre du RDPC au sein duquel il a occupé le poste de secrétaire général adjoint dans les premières années de la décennie 1990, il fut également chargé de la communication du parti du flambeau ardent.
Le public camerounais retiendra plus de lui ses nombreuses critiques sociales rigoureuses, qui dénonçaient la dérive éthique, esthétique et politique ambiante dans la société. Le vendredi 16 novembre, de nombreux journaux camerounais n’ont pas manqué de lui rendre hommage saluant le parcours de l’homme dont la disparition est une perte immense tant pour le Cameroun que l’Afrique toute entière