Le ministre camerounais de l’administration territoriale, paul Atanga Nji a annoncé cette semaine l’interdiction des activités de cinq ONG accusées de « financements illicites », en évoquant de possibles cas de « blanchiment de capitaux », ainsi que de « financement du terrorisme ». A noter qu’en deux ans, ces cinq organismes à but non lucratif et organisations non gouvernementales ont reçu environ 16 milliards de francs CFA. Dites vous
Par un arrêté signé le 6 décembre 2024, le ministre de l’Administration territoriale a censuré les activités de 5 ONG sur l’ensemble du territoire national. le document vise deux entités du Réseau d’organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac), ainsi que les associations « L.M Nanje foundation INC », « Reach out Cameroon (ROC) » et l’Association charitable socioculturelle du Cameroun (Acscc). ; paul Atanga nji, déclare avoir constaté la nullité du redhac « pour défaut d’autorisation, activités de nature à porter atteinte à l’intégrité du système financier national et non respect des dispositions légales relatives au fonctionnement d’un organisme à but non lucratif, absence de justification de la destination des financements reçus ». Les mêmes motifs sont reprochés à l’ONG Reach out Cameroon (ROC) basée à Buéa, et qui écope également de trois mois de suspension ; ainsi qu’à l’Association charitable socioculturelle du Cameroun (Acscc). En deux ans, ces cinq organismes à but non lucratif et organisations non gouvernementales installés au Cameroun ont reçu environ 16 milliards de francs CFA », avec des montants ne réflétant pas « les activités conduites sur le terrain » a déclaré le patron de la territoriale. Selon le Minat, « le secteur des ONG a été identifié comme présentant des vulnérabilités au blanchiment des capitaux, mais surtout au financement du terrorisme. Il faut donc relever que les ONG peuvent être complices passifs ou actifs des comportements répréhensibles ». Promettant que «le contrôle sera désormais encore plus rigoureux»