Au Cameroun, à compter du 1er juillet 2024, les pharmaciens n’accepterons que les ordonnances établies sur un papier en-tête contenant des informations spécifiques. Cette mesure, annoncée par le Conseil de l’ordre national des médecins du Cameroun (OMC), vise à lutter contre l’exercice illégal de la médecine et à revaloriser la profession médicale.
À partir du 1er juillet 2024, les pharmacies au Cameroun n’accepterons que les ordonnances établies sur papier en-tête contenant des informations spécifiques. Une décision qui intervient après une rencontre entre le Conseil national des médecins du Cameroun, ONMC, et le ministre de la santé publique, le Dr Manaouda Malachie, le mois dernier dans le cadre d’un dialogue permanent avec les ordres professionnels.
Cette mesure s’inscrit également dans le cadre des recommandations formulées à l’issue de cette concertation, visant notamment à mettre à jour la liste des médecins autorisés à exercer en clientèle privé au Cameroun. En renforçant les normes de délivrance des ordonnances, le Conseil de l’ONMC cherche à garantir la traçabilité des prescriptions médicales et À renforcer la lutte contre l’exercice illégale de la profession.
Selon le président de l’ONMC, le Dr Fonkoua, à compter dub1er juillet 2024, ces ordonnances comporteront la dénomination de la formation sanitaire, les noms et prénoms du médecin, sa spécialité et son adresse complète. De plus, il sera obligatoire d’apposer un cachet nominatif accompagné du numéro d’inscription à l’ordre national des médecins du Cameroun. Le Président de cette corporation encourage ainsi tous les médecins régulièrement inscrits à l’ordre à se conformer aux normes professionnelles universellement reconnues.
À en croire le Heath Sciences and diseases, les données de 2018 révèlent que 91,5% des ordonnances prescrites au Cameroun sont non conformes. Situation due en majeur partie au nom respect des règles standards de rédaction des ordonnances médicales et à l’absence d’habilitation de certains prescripteurs.