John Attisso journaliste togolais, parle des frustrations que vivent plusieurs confrères qui couvrent cette 34eme édition de la Coupe d’Afrique des nations.
« Hospitalité vous dites ? La CAN 2023 tant vantée sur les réseaux sociaux ne l’est malheureusement pas dans la réalité. Une Coupe d’Afrique des Nations de toutes les frustrations pour les journalistes accrédités. Depuis l’ouverture de la compétition le 13 janvier 2024, les hommes et femmes de médias ne font que subir le desiderata des organisateurs », explique John Attisso journaliste togolais. Selon lui, le 13 janvier 2024, date du match d’ouverture de la CAN 2023 entre la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau, s’il y avait des navettes disponibles pour le trajet Treichville – Ebimpé à l’aller pour les journalistes, le retour a été un véritable calvaire.
« Pourtant la distance est de 33 km sans oublier les nombreux embouteillages. Des chauffeurs qui parlent mal, des volontaires qui boudent, ça a été un véritable chemin de croix pour retourner à nos résidences respectives. Personnellement, je suis rentré à 3h du matin pour un match qui a pris fin à 22h GMT. Le même scénario s’est produit le 14 janvier 2024 pour les deux matchs programmés au stade Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan. Après le match du Ghana, les navettes ont disparu. Les journalistes, sous la pluie, sont obligés d’emprunter des taxis pour rentrer. Incroyable ! », S’exclame le journaliste togolais.
Quelle surprise négative nous est réservée à l’avenir
« Le lundi 15 janvier 2024, un autre fait a surpris plus d’un. La CAF envoie un mail à 10:43 GMT pour la disponibilité d’un bus pour Yamoussoukro et Bouaké dont le départ est prévu le même jour à 10h GMT. Surprenant tout ça non ? », Questionne-t-il. « Le 16 janvier 2024, une note est envoyée pour un bus prévu aux journalistes qui feront le déplacement sur Bouaké pour couvrir le match Burkina Faso – Mauritanie à 8h GMT », poursuit-il.
« Une trentaine d’hommes et femmes de médias ont répondu à l’appel et prêt à embarquer. Après plus d’une heure, la fâcheuse information tombe. Le déplacement est annulé. La raison ? Personne ne le sait. Aucune explication valable n’est donnée malgré nos nombreuses tentatives afin de comprendre la situation. Quelle surprise négative nous est réservée à l’avenir ? La question reste posée et la CAN ne vient que de commencer. Il faut l’avouer. Il y a des couacs au niveau de l’organisation », conclut John Attisso journaliste togolais.