L’éventualité d’une intervention militaire au Niger et des questions logistiques et stratégiques qu’elle comporterait est au centre de la rencontre des chefs d’état-major de la Cédéao au Ghana.
A l’ouverture de ce sommet de deux jours, des absences remarquées : celle du chef d’état-major du Cap-Vert, qui a décliné l’invitation en raison de son opposition à l’idée de l’emploi de la force, et celles plus attendues des chefs d’état-major du Niger, du Burkina, de la Guinée et du Mali. Quatre pays où les militaires ont pris le pouvoir par la force ces trois dernières années.
Le huis clos de la première journée a été consacré à la répartition de la force d’attente par pays contributeurs, affirme Jean-Luc Aplogan, au micro de RFI. Il y en a maintenant au moins 5 : Nigeria, Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin et Guinée-Bissau qui s’ajoute et devrait confirmer sa participation avec moins de 500 personnes, si tout va bien. Les militaires n’ont pas fini le travail de répartition commencé ce jeudi et il devrait être finalisé ce vendredi à la reprise des travaux.
C’est la deuxième fois que les chefs d’état-major se réunissent pour parler d’une éventuelle intervention au Niger. Cette fois, c’est dix jours après que la conférence des chefs d’État de la Cédéao a donné son feu vert pour une opération militaire en vue de restaurer l’ordre constitutionnel.