Au cours d’une descente de la gendarmerie nationale à Bangui lundi dernier, deux Français ont été arrêtés.
La perquisition de leur domicile a permis de découvrir un véritable arsenal de guerre, qui interroge sur les raisons de leur présence en terre centrafricaine.
C’est dans le 7e arrondissement de Bangui, capitale centrafricaine que deux ressortissants français ont été arrêtés par les forces de l’ordre lundi matin à leur domicile.
Selon les sources locales, une perquisition de leur domicile près de la résidence de l’ambassadeur de France a permis de saisir des armes de guerre de marque AK 47, des minutions de gros calibre, des casques militaires balistiques, des grenades, des passeports de différents pays, des tenues militaires entre autres et des dizaines de millions de francs CFA.
Facilement identifiables à travers leur document, les deux suspects, Osmani Samir Antonio et Bensalem Hacade sont détenteurs de passeports français, algériens, et d’une carte de résidence à Dubaï.
D’après les sources, les premières auditions font état de ce que l’un des mercenaires a avoué avoir servi au service militaire, parachutiste à ATAP au nord de France. Ils seraient en contact permanant avec des chefs des groupes armés et certains officiers de l’armée nationale.
Les suspects à Bangui depuis un moment, se sont fait passer pour des opérateurs économiques du secteur minier. Ils effectuent alors régulièrement des déplacements entre la République centrafricaine (RCA) et la République démocratique du Congo (RDC) pour des activités économiques faisant l’objet de soupçon.
Pour l’heure, les deux mercenaires sont détention à la Section de Recherche et d’Investigation (RSI) pour la poursuite de l’enquête.
Un fait qui n’est pas isolé. Tout récemment encore, fin mai dernier, un autre mercenaire, Martin Joseph Figuereira, cette fois-ci de nationalité Belge et d’origine portugaise, a été appréhendé à Zémio par les forces de l’ordre. Un communiqué des autorités publiques indiquait alors que ce dernier était en contact permanent » avec plusieurs groupes armés actifs sur le territoire centrafricain dans l’optique de commettre un complot et l’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat« , entre autres.