En quatre ans, Vingt-neuf enfants et adolescents sont morts sous les bombes de l’armée colombienne. Le chiffre qui a été confirmé dimanche par un rapport officiel, vient davantage assombrir le bilan du président Ivan Duque en matière de sécurité.
Le chiffre de 29 enfants tués est très probablement sous-estimé d’autant plus qu’en 2019, la mort de huit adolescents contraignait le ministre de la Défense de l’époque à la démission. Ce qui n’avait pas mis fin à la pratique des bombardements aériens. Le gouvernement d’Ivan Duque maintient sa position. Les groupes armés qui recrutent des mineurs sont les seuls coupables du drame, rapporte RFI.
Les défenseurs des droits humains, eux, considèrent que l’État est responsable à double titre. Premièrement, parce qu’il n’a pas su protéger les enfants et les adolescents victimes de recrutement forcé. Deuxièmement, parce que l’armée bombarde les camps des groupes armés, en sachant qu’il y a peut-être des mineurs. Le 7 Août prochain, Gustavo Petro, prendra ses fonctions. Le successeur d’Ivan Duque a fait de la « paix totale » la priorité de son gouvernement.