Après un mois de campagne électorale, l’heure est désormais aux votes. Les comoriens devront élire ce 14 janvier leur prochain président parmi Les six candidats déclarés dont le président sortant Azali Assoumani.
Les comoriens sont appelés à aller aux urnes ce 14 janvier pour élire leur futur président de la république ainsi que les gouverneurs de leurs grandes îles. À la présidentielle, six candidats sont en compétition, il s’agit du président sortant Azali Assoumani qui tente de briguer un quatrième mandat et de cinq autres candidats de l’opposition à savoir Salim abdillah, Aboudou Soefou, Mohamed Daoudoiu, Mohamed Ali Soilihi et Bourhane Hamidou.
Azali Assoumani, président sortant aux Comores, est candidat à sa propre succession après avoir changé la constitution en 2018 lui permettant ainsi de contourner les limites du mandat de la présidentielle. Notons que ce changement a mis un terme au partage de pouvoir qui faisait tourner la présidence après un seul mandat entre les trois îles principales à savoir Grande Comore, Anjouan et Mohéli.
Pour les partis d’opposition comoriens, c’est une élection taillée sur mesure pour le président Azali Assoumani. Certains ont appelé au boycotter pure et simple de l’élection en assurant qu’elle ne sera ni libre, ni juste et que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est en faveur d’Assoumani. L’opposition a également demandé la libération de tous les prisonniers politiques et la substitution de la CENI par une institution indépendante.
Globalement, la campagne électorale s’est déroulée sans raffut et de manière pacifique. Les candidats de l’opposition ont choisi d’y aller en rang dispersés pour maximiser leurs chances de déstabiliser Assoumani. Rendez-vous donc sans Les urnes.