Au Comores, la campagne pour la course à la magistrature suprême continue de battre son plein. Le président sortant Azali Assoumani brandit de nouveau le « plan Comores émergent », engagé lors de son deuxième mandat en 2016. L’objectif de ce plan est de rendre le Comores émergent et d’en faire un territoire désiré par toutes les autres nations.
Dans sa course pour un troisième mandat, le président comorien Azali Assoumani présente à nouveau son programme présidentiel, le « plan Comores émergent », lancé en 2016 après sa deuxième accession à la magistrature suprême. Par ce plan, Azali Assoumani aspire à rendre la vie de ces citoyens meilleure.
Il envisage notamment créer une école doctorale ainsi que des instituts techniques qui pourront efficacement former les jeunes comoriens et tuer définitivement en eux l’envie de contempler l’herbe verte ailleurs. En outre, ce plan vise à rendre l’assurance maladie généralisée opérationnelle, qui précise-t-il avait, a été retardé après l’avènement de la pandémie à Covid 19.
Dans une interview accordée à un média français, le président a notifié l’effort considérable dans le maintien de la paix, la sécurité et la démocratie qui a été entrepris jusqu’ici. « Depuis 2002, le pays a connu cinq alternatives politiques, pacifiques, constitutionnelles. C’est un acquis important qu’il faut renforcer. Donc les priorités, c’est la paix et la sécurité, et renforcer cette démocratie pour qu’effectivement, on puisse aller de l’avant et espérer éviter à ce qu’il n’y ait pas des chutes comme ça se passe dans d’autres pays », souligne Azali Assoumani.
Par ailleurs, avec l’assemblée nationale, le président a décidé de la création de la chambre anti-corruption, qui fera partie intégrante de la Cour suprême. Celle-ci sera là pour réguler le travail de tous les citoyens. Et en ce qui concerne la transparence dans le processus électoral, Azali Assoumani a tenu a assuré que celui-ci est fiable et sécurisé et bénéficie même de la confiance des partenaires internationaux des îles Comores.