Ce sont les conclusions de l’agence de presse Britannique Reuters. Enquête dans laquelle des officiers américains ayant participé à ces opérations se mettent à table et font des confessions. Des actes qui rappellent à l’opinion publique internationale ce dont est capable Washington lorsqu’il s’agit de défendre ses intérêts.
La campagne clandestine conduite par des officiers américains visait uniquement à semer le doute sur la sécurité et l’efficacité du vaccin chinois SINOVAC, des masques et des kits de dépistage produits par Chine.
Durant l’été 2020, c’est à dire en pleine pandémie du Corona virus, les militaires américains vont interférer sur des sites internet réputés sérieux et crédibles, les medias, mais surtout créer plus de 300 comptes sur les réseaux sociaux. Des comptes qui rassemblent plusieurs milliers d’abonnés que la propagande américaine va manipuler sans aucun scrupule.
« Nous n’envisagions pas la question du point de vue de la santé publique. Nous réfléchissions plutôt à la façon de traîner la chine dans la boue », a confié à Reuters un officier américain impliqué dans cette campagne américaine que d’aucuns assimileraient à du terrorisme international.
Même procédé utilisé contre le vaccin Russe pendant la même période de la pandémie COVID. Le fond Russe d’investissement direct affirme aujourd’hui avoir repoussé avec succès plus de 300 cybers attaques dont le but était la mise en œuvre d’une campagne de désinformation autour du vaccin Russe Spoutnik.
En réaction, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères a déclaré ne pas être surpris : « Empoisonner l’opinion publique est une pratique constante de Washington »