La partie palestinienne s’est prononcée à travers la voix de Mahmoud Al-Habbash, conseiller du Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas. La Palestine est prête à baisser la garde, si et seulement si l’occupation de son territoire prend fin « en conformité avec la légalité internationale », et si « le peuple palestinien obtient tous ses droits nationaux, ainsi que le droit à l’autodétermination » ce qui inclut la création d’un Etat dont Jérusalem en sera la capitale.
Pour Mamhoud AL-HABBASH les confrontations entre les deux parties finiront par s’estomper, mais ce qui importe pour le gouvernement palestinien, c’est l’accalmie pour stopper les agressions contre la Bande de Gaza. Une négociation politique a été évoqué dans la communication du conseiller du Président Palestinien, celui-ci a par ailleurs précisé que les frappes d’Israël se faisaient de plus en plus violentes et seraient passibles de pousser le Hamas à passer à une autre étape.
Sans détour, Al-Habbash a rappelé que le conflit découlait de la déchirure dans le partage du territoire : la création des deux Etats n’a jamais été respectée, seul l’Etat Israël reste reconnu, la reconnaissance de la Palestine reste empêchée par le désaccord territorial. Alors que Israël appelle à la déportation des palestiniens pour permettre des frappes sur le territoire, plusieurs pays appellent, eux à l’accalmie tout en exprimant leur soutien envers le peuple palestinien et se proposent d’ailleurs comme médiateurs.
C’est le cas de l’Afrique du Sud, du Maroc ou encore de la Russie qui ont toujours été des soutiens indéfectibles pour la Palestine dans sa lutte d’autodétermination et appelle à la formule de deux Etats. Le Conflit, au bout de 10 jours des reprises a déjà fait plus de 2600 morts côté Palestinien et près de 9600 blessés ; En Israël, plus 1400 ont péri et 3500 personnes ont été blessés selon les bilans du Ministère de la Santé palestinien et la Chancellerie du premier Ministre Benyamin Netanyahou.