Cyril Ramaphosa a deposé une plainte à la CPI le 16 novembre. Objectif visé, amener la Cour Pénale Internationale à sanctionner l’Israël face aux attaques qu’elle commet dans la bande de Gaza. Pretoria, a clairement affiché sa position de soutien à la Palestine depuis le début de cette crise et continue d’appeler la communauté internationale à mettre fin aux exactions de l’État hébreux.
Le 16 novembre, l’Afrique du Sud a déposé auprès du bureau du procureur de la CPI, Karim Khan, une plainte pour sanctionner le gouvernement israélien.
Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a porté les exactions commises par Israël dans la bande de Gaza, auprès de la Cour pénale internationale et a appelé à l’ouverture d’une enquête judiciaire. Pretoria marque une fois de plus à travers cette action, son soutien à la cause palestinienne.
Rappelons que le 6 novembre, Cyril Ramaphosa avait rappelé ses diplomates de Tel Aviv pour consultations. Le lendemain, 7 novembre, son gouvernement proposait un plan de restitution de la paix en sept étapes.
Cela passe par le cessez-le-feu, l’ouverture de couloirs humanitaires, la libération des otages civils, l’arrêt des livraisons d’armes aux zones en guerre et surtout, l’ouverture d’une zone libre d’armes nucléaires au Moyen-Orient. La chef de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor avait elle aussi, demandé lors de son adresse au parlement, des sanctions internationales contre l’État hébreux. Elle a surtout préconisé la création d’un État palestinien.
Cette plainte de Cyril Ramaphosa s’ajoute à celles de trois organisations palestiniennes que sont l’ONG PCHR, Al-Haq et Al Mezan déposé le 9 novembre dernier.