l’Afrique demande une représentation équitable au Conseil de sécurité. C’était au cour d’un débat qui a eu lieu le lundi 12 août au Conseil de sécurité de l’ONU sur le renforcement de la représentation africaine. Le Président de la Sierra Leone, dont le pays coordonne le Comité des 10 chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité, a rappelé que l’Afrique exige deux sièges permanents au Conseil de sécurité et deux sièges non permanents supplémentaires, ce qui porterait à cinq le nombre total de sièges non permanents réservés au continent.
Un premier débat a eu lieu lundi 12 Août au Conseil de sécurité de l’ONU sur le renforcement de la représentation Africaine. Un débat estimé « essentiel » par onze pays, dont la Sierra Leone qui préside le Conseil en Août. Les représentants présents ont expliqué que l’Afrique demande une représentation équitable dans tous les organes décideurs de l’ONU et en particulier au Conseil de sécurité. La seule façon, selon eux, de s’assurer que les décisions bénéficieront vraiment au continent Africain.
La planète compte 1,3 milliard d’Africains et 28% des membres de l’ONU sont des pays Africains. Et avant les guerres en Ukraine ou à Gaza, l’agenda du Conseil de sécurité était occupé à 90% de questions Africaines. Pourtant, l’Afrique ne dispose que de deux sièges flottants sur les quinze membres du Conseil et surtout, alors qu’elle joue un rôle important dans le maintien de la paix et la résolution des conflits, elle est largement sous-représentée.
Une « injustice » pour le président de la Sierra Leone, le Dr Julius Bio : « Notre demande de deux sièges permanents avec tous les droits et prérogatives des membres actuels et de deux sièges supplémentaires de membres non permanents. C’est une question de justice commune qui doit être abordée. Il est temps de passer à l’étape suivante. »