La délégation camerounaise représentée par Mme Nkou Assène yvette, ambassadrice du Cameroun en Côte d’ivoire était hier 17 mai, face aux responsables du comité inter états de lutte contre la sécheresse du Sahel (CILSS). Objectif, entamer le processus d’adhésion du Cameroun au CILSS.
Comment comprendre cette adhésion à deux jours de la fin des travaux de la cop 15?
Le Cameroun vit les conséquences des changements climatiques qui se traduisent par la baisse des précipitations atmosphériques, le décalage des saisons sèches et pluvieuses dans la partie sud et l’avancée du désert dans la partie septentrionale de son territoire. C’est à juste titre que le pays voudrait donc intégrer le comité inter- états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel. Le Cameroun pourra, bénéficier des neuf états de la zone sahélienne, des appuis qui permettront de faire face à la sécheresse, la dégradation des terres, la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.
Par ailleurs de par sa diversité géographique, le pays situé au centre de l’Afrique contribuera à enrichir l’espace des pays membres dudit comité, et dans un élan de transfert de compétences avec l’observatoire national sur les changements climatiques au Cameroun, le comité pourra doter le pays d’équipements nécessaires pour les prévisions météorologiques où les données servirons d’appui aux prises de décisions dans les activités agricoles, pastorales et touristique.
Pour rappel le comité inter état de lutte contre la sécheresse dans le Sahel CILSS regroupe en son sein neuf états de la zone sahélienne notamment le Burkina Faso, le cap vert, la Gambie, la Guinée Bissau, le Mali , la Mauritanie, le Sénégal, le Niger et le Tchad dont l’objectif commun s’active autour de la sécurité alimentaire, la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification pour un nouvel équilibre écologique.