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Côte d’Ivoire-Aquaculture : un nouveau projet pour accélérer l’autosuffisance en poisson d’ici 2030

La Côte d’Ivoire importe 86% de ses besoins de consommation de poisson. Pour réduire à zéro cette proportion, le pays poursuit le déploiement de son plan national de développement aquacole avec le lancement d’un programme visant à favoriser l’autosuffisance en poisson et l’export à la fin de la décennie. L’objectif est de permettre aux Ivoiriens de consommer à 100% du poisson local d’ici 2030 et d’exporter le surplus, selon le  gouvernement.

Le ministère des Ressources animales et halieutiques vient de lancer le Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire (PSTACI). Lié à la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture qui vise une production de 150 000 tonnes de poissons en 2026, est un  nouveau programme, selon le ministère, qui devrait constituer la fondation d’une industrie aquacole nationale performante et compétitive dans cette économie phare d’Afrique de l’Ouest qui importe encore 86% de ses besoins de consommation en poisson en 2021, selon les données officielles.

La bonne mise en œuvre du programme permettra d’amorcer le développement futur de PME et de grandes entreprises capables non seulement de satisfaire la demande nationale, mais également d’envisager l’export pour lequel les besoins mondiaux sont de plus en plus croissants. Il permettra aussi de stimuler l’investissement dans le secteur aquacole. Ce programme qui ambitionne de  de créer des emplois couvre non seulement l’investissement dans les projets aquacoles, mais aussi l’accompagnement des entrepreneurs ivoiriens dans cette filière à travers notamment la recherche et le conseil.

Pour sa concrétisation, la Côte d’Ivoire a fait appel aux experts du Japon et de la Malaisie, deux pays qui se sont démarqués en matière de développement aquacole. Avec la surpêche et les besoins croissants en poisson dans le monde, l’aquaculture a émergé ces dernières décennies comme une alternative de plus en plus prisée, même si certains lui trouvent des limites en raison de ce que les poissons d’élevage consomment le poisson sauvage issu de la pêche traditionnelle.

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