Connue comme fervente défenseure des droits de l’homme en côte d’ivoire à travers son association ACI (Alternative citoyenne Ivoirienne), Édith Pulcherie Gbalet avait été arrêtée en août 2022 pour collaboration avec le camp adverse, entendez: Bamako; durant l’imbroglio sur la présence de 46 mercenaires ivoiriens au Mali. Celle-ci a été remise en liberté le 3 février 2023.
C’est le 3 février 2023 que l’activiste des droits de l’homme, Édith Pulcherie Gbalet a retrouvé sa liberté. Celle-ci avait été mise aux arrêts en août 2022. Soit quelques jours après l’arrestation des 49 mercenaires arrivés au Mali le 10 juillet 2022 à l’aéroport de Modibo Keita. La présidente de Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), association de promotion et de défense des droits de l’homme et en côte d’ivoire, avait été effectué un voyage en direction de BAMAKO où elle avait déclaré avoir constaté les bonnes conditions de détention des 46 soldats ivoiriens, et entamé des pourparlers avec les autorités maliennes.
La raison de la colère du Président Alassane Ouattara
Depuis le 10 juillet 2022, Pulchérie Gbalet multipliait des vidéos sur les plateformes internet dénonçant le caractère condescendant du Président ivoirien. Dans une de ces vidéos, cette dernière avait salué une attitude visant à maintenir la paix et la justice du pouvoir malien, mais également la démonstration de la souveraineté du pays. Tout en soulignant qu’à contrario, s’il avait s’agit d’une inversion des rôles, le pouvoir d’Abidjan, n’aurait jamais réagit aussi pacifiquement. Son pays l’a accusé de collaboration avec le Mali au moment où Bamako et Abidjan se regardaient en chien de fayence; c’est ainsi qu’elle était placée à la maison d’arrêt et de correction de Côte d’Ivoire ( MACA ) depuis le 22 août 2022.
Durant ses six mois de détention, les appels à sa libération se sont multipliés en côte d’Ivoire et au delà des frontières Ivoiriennes. Après la libération des 46 soldats, le 6 janvier 2023 par le Mali, nombreux avaient espoir en sa rapide remise en liberté. Il faut dire qu’ Abidjan a fini par céder aux soupirs … Édith Pulcherie Gbalet, est enfin libre.
