Le déclin de la France n’est plus un rêve, mais plutôt une réalité. Une réalité qui a prit du temps pour être réalisable au point où le colon d’hier ne sait plus où mettre la tête. Son dernier recours semble être l’Ami fidèle de tous les temps : La Côte d’ivoire.
Depuis l’avènement au pouvoir d’une nouvelle génération de chefs d’Etat en Afrique de l’Ouest, à savoir des militaires, l’Elysée peine à baisser les rideaux tous les soirs. Les nuits paraissent plus longues que d’habitude, la cause n’est autre que le rejet des troupes militaires françaises et des diplomates par des populations Africaines qui expriment leurs ras-le bol de l’ingérence du pays tricolore. Au Mali, au Sénégal, au burkina faso, en Guinée et plus récemment au Tchad, lors des mouvements de protestation, les jeunes du Continent s’en prennent aux symboles de la présence française en Afrique.
Le péché impardonnable est l’échec cuisant de la France sur toute la ligne. De l’aspect sécuritaire, en passant par l’économie, sans oublier le développement, le tableau affiche Faible. Le continent Africain se sentant convoité par d’autres puissances, à savoir la Russie et la chine qui proposent mieux et surtout qui font juste un retour en force, les Africains ont fait leur choix, celui d’essayer avec de nouveaux partenaires. Une pilule difficile à avaler pour cette France qui jadis avec une main mise sur le continent. Fort de ce constat visiblement irrévocable, l’un des pays de cette partie Ouest Africaine qui est la Côte d’ivoire, n’a pas marché sur les traces de ses voisins.
L’opinion panafricaine parle d’entretenir les longues relations d’amitié qui existent entre la France et le pays des éléphants depuis l’époque de l’ex président Houphouet Boigny et bien plus encore. Une amitié qui fait dire à certains observateurs avertis que la Côte d’ivoire est à la solde de la France, que la Côte d’ivoire joue un rôle de taupe pour le compte de la France. Pour donc préserver cette amitié si précieuse, il faut trouver des solutions pour rétablir le cordon en chute libre.
C’est ce qui justifierait le déjeuner qui a réuni Emmanuel Macron et Alassane Dramane Ouattara le 25 janvier à l’Elysée. Au menu, le Mali, le Burkina Faso, la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest et au Sahel où des groupes terroristes continuent de sévir. Ils ont, par ailleurs, fait un tour d’horizon de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France.
