Le ministre de la Santé a présenté un bilan détaillé des initiatives de couverture santé universelle mises en place au Cameroun. Selon Dr Manaouda Malachie, les chiffres au 5 août 2024 révèlent des avancées significatives dans l’accès aux soins pour les populations les plus vulnérables.
Le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, a donné une conférence de presse ce lundi au siège de la Cellule technique nationale de la CSU à Yaoundé. Objectif : faire un point sur la mise en œuvre de ce vaste programme plus de 15 mois après son démarrage. Principaux bénéficiaires à date : les femmes enceintes, les nouveau-nés (jusqu’à 42 jours) et les patients sous dialyse.
Couverture Santé universelle : les chiffres phares au 5 août 2024 selon le ministre de la Santé : 642 090 enfants consultés gratuitement, 346 395 femmes enceintes ont fait leurs consultations prénatales jusqu’à l’accouchement en déboursant uniquement 6000F, 140 416 accouchements réalisés gratuitement, 1246 personnes sous dialyse ont fait leurs 2 séances de dialyse par semaine en déboursant 15.000F pour l’année au lieu de 520.000F Instruite depuis 2015 par le chef de l’Etat, la Couverture santé universelle (CSU) est entrée officiellement dans sa phase pilote le 12 avril 2023 à Mandjou par Bertoua dans la région de l’Est Cameroun.
A travers cette plateforme, le gouvernement vise à accroître l’accès aux services de base et à protéger les populations contre les risques financiers en santé. Il faut souligner que l’accès aux soins de santé reste inégal et limité pour de nombreuses personnes, en particulier celles vivant dans les zones rurales et les communautés vulnérables. Pour cette phase 1, les personnes cibles sont les femmes enceintes, les enfants de 0 à 5 ans, les dialysés et les personnes vivant avec le Vih/Sida, la tuberculose et l’onchocercose. « Pour cette phase pilote, c’est le personnel du Minsanté qui a été mobilisé. A partir de ce jour, un système d’enrôlement électronique (application, Site web, Plateforme) sera mis sur pied par le ministère », explique la Direction de la promotion de la Santé (DPS).