Un bâton à la main, debout tel un lion de la téranga le long d’un rocher, le drapeau sénégalais flottant ; tel a été immortalisé Macky Sall par l’artiste américain Kehinde Wiley.
Un tableau présenté à l’occasion d’une exposition particulière au Musée du Quai Branly à Paris. Il s’agit des portraits de 11 présidents et anciens présidents africains. Selon l’artiste, il est question de renvoyer l’Europe et la France à leur passé colonial et esclavagiste.
Des sources rapportent que dans un article du New York Times, le Président sénégalais a déclaré qu’il s’est efforcé à conduire son Peuple vers la terre promise de l’émergence, faisant référence à ce portrait. Ce que d’aucuns ont renvoyé à l’image de Moïse traversant la mer Rouge, conduisant les Hébreux à la Terre promise.
Déclarations qui convergent vers le Plan Sénégal Emergent, porté par le Président Macky Sall tout au long de son mandat à la tête de l’Etat. Un programme visant à conduire son peuple vers une véritable émergence.
Un choix du peintre qui n’est certainement pas anodin. Si pour l’artiste, les motivations sont particulières à chaque pays et qu’il ne s’agit pas de créer un art qui soit politiquement correct ; certains analystes estiment pour leur part que cela pourrait s’expliquer au regard du boom économique et infrastructurel que le Sénégal a enregistré ces dix dernières années.
L’on peut citer :
– La transformation de l’économie
– Finances publiques sous contrôle
– L’accélération de la croissance du pays.
– La construction d’infrastructures modernes (Routes, hôpitaux, ports et aéroports entre autres)
– Fin des délestages ;
– Grand défenseur des intérêts africains sur la scène internationale avec un succès diplomatique avec les pays tels que la Russie ou encore les institutions telles que la G20.
Si l’émergence n’est pas totale, elle a été considérablement engagée.
Connu pour son portrait de l’ancien américain Barack Obama, l’artiste explique que chaque visiteur observera cette série d’un point de vue différent. Dédale du pouvoir, le nom de l’exposition, représente alors l’héritage complexe dans lequel s’inscrit chaque chef d’État. Un projet confidentiel sur lequel l’artiste travaille depuis 2012.