28 décembre 2024, 5:44 am

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Déclaration annuelle d’impôt : Plus que 03 jours pour les contribuables  

Le délai de déclaration annuelle de l’impôt est fixé au 1er décembre 2024. Ainsi, à moins d’une semaine de cette fin, les ministères des Finances et à la direction générale des impôts intensifient la communication afin d’encourager les Camerounais à faire leur déclaration.

Selon le ministre des Finances (Minfi), les prorogations multiples visent à offrir aux contribuables non professionnels un délai supplémentaire pour se conformer à leurs obligations fiscales. Dans un communiqué, le ministère des Finances a annoncé la prorogation du délai au 1er décembre 2024, du délai de déclaration annuelle de l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour les contribuables non professionnels. Le membre du gouvernement a justifié cette mesure par l’engouement autour de l’opération et félicité les personnes qui sont déjà conformées à cette obligation fiscale. Dans ce délai, le membre du gouvernement espère que les autres compatriotes pourront remplir cette obligation afin de se conformer à la loi. Le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, a annoncé l’avènement de nouveaux impôts dans la loi de finances 2024. Laquelle sera soumise au vote des parlementaires au cours de la session ordinaire du parlement qui se déroule actuellement.

Selon le ministre Motazé, qui s’exprimait au cours du conseil de cabinet du gouvernement camerounais, tenu le 2 novembre 2023, ces nouveaux impôts sont destinés à élargir davantage l’assiette fiscale du pays, en allant vers des contribuables constituant des niches qui échappent encore au fisc, et non à surtaxer davantage ceux qui le sont déjà.

Ces nouveaux impôts devraient non seulement permettre d’augmenter le niveau de recettes internes, mais aussi d’accroitre la pression fiscale dans le pays, pour se rapprocher de la moyenne africaine, estimée à 16% en 2020 par la direction générale des impôts du ministère des Finances. Estimé à 11,8% du PIB en 2022, cet indicateur, selon la DGI, a atteint 12,6% en 2023.

« Il est généralement admis que la part des prélèvements obligatoires dans la richesse nationale doit atteindre au moins 25% pour être significative et engendrer un véritable développement », soutient-on d’ailleurs à la DGI, s’agissant des standards internationaux.

Serge effa

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