Est-ce la fin de la brouille diplomatique entre Paris et Niamey 24 heures après le départ de l’ancien ambassadeur de France au Niger Sylvain Itte? La France qui refusait de rappeler son ambassadeur a fini par céder dans un contexte où le rapport de force ne lui est plus favorable. Ce départ en catimini de Sylvain Itte traduit l’impuissance de la France dans le sahel en général.
Elle ne s’est pas faite attendre la réaction du gouvernement burkinabè. Dans un communiqué publié le 27 septembre, le gouvernement de transition met en lumière une tentative avérée de coup d’État déjouée le 26 septembre dernier par les services de renseignement et de sécurité burkinabè. Il s’agit selon le porte-parole du gouvernement, d’une tentative de déstabilisation dans laquelle sont impliqués des officiers de l’armée burkinabè.
Les auteurs de ce funeste projet selon Ouagadougou étaient animés par des intérêts contraires aux dynamiques de reconquête de l’intégrité et de la souveraineté du Faso. Dans l’attente d’autres détails, le gouvernement regrette profondément que les burkinabè qui plus est des officiers dont le serment est de défendre la patrie se soient fourvoyés dans une entreprise d’une telle nature qui vise à entraver la marche du peuple burkinabè pour sa souveraineté et sa libération totale des hordes terroristes qui tentent de l’asservir.
Le gouvernement par le biais de son porte-parole Jean Emmanuel Ouedraogo, salue l’action patriotique et le sens élevé du devoir des forces de défense et de sécurité qui ont permis de mettre un coup d’arrêt à ce funeste projet. Rendant un vibrant hommage au peuple burkinabè, pour son engagement résolu et historique à défendre la partie, le gouvernement rassure que toute la lumière sera faire sur cette tentative de coup d’État.
Pour finir, Ouagadougou invite les populations à la vigilance face aux amalgames savamment entretenus Notamment sur les réseaux sociaux tendant à impliquer certaines personnes dont le chef d’état-major général des armées et l’ambassadeur du BURKINA FASO au Ghana.