La dépravation des mœurs, est sans doute le plat le plus consommé actuellement au Cameroun. Dans les établissements scolaires, ce sont des scènes de violence et de pornographie qui se succèdent chaque jour un peu plus, donnant matière à réflexion aux autorités compétentes.
La dépravation des mœurs, ce fléau qui gangrène chaque jour un peu plus notre société et partant les établissements scolaires au Cameroun. De plus en plus, les jeunes élèves se livrent sans ambages à des scènes de violences sur leurs enseignants, à des actes de proxénétisme et des scènes pornographiques entre camarades contre rémunération et la liste est loin d’être exhaustive.
Les derniers cas en date étant l’agression du surveillant général du lycée de Nkoléton par une élève et le cas des 30 élèves du lycée bilingue de kribi qui ont été traduits devant le tribunal lundi 11 avril 2022. Ils leurs ai reproché la pratique des scènes pornographiques et de proxénétisme. Ces actes odieux sont punis par la loi.
« Parmi ces élèves on verra ceux âgés de 10 à 14 ans qui bénéficieront d’une mesure spéciale. 14 – 18 ans, ils bénéficieront d’une excuse de minorité et verront leurs peines allégée. Par contre, s’il y en a qui ont plus de 18 ans, ceux-là seront pleinement et pénalement responsables », explique le juriste Siaken.
Notons que le lycée bilingue de Kribi brille par des scènes odieuses du genre. Pour rappel le 3 mars 2021, 14 élèves avaient été exclus par le conseil de discipline du même lycée pour avoir tourné une vidéo obscène au sein de l’établissement pendant des heures creuses.