Il est clair que la localité d’origine du Chef de l’Etat fait partie intégrante de la carte sanitaire nationale, et devrait à ce titre connaître la même attention de la part de la tutelle, sans a priori ni préjugés.
L’animation de la carte sanitaire nationale au Cameroun, tout comme la gestion de l’Etat dans sa généralité, a très souvent fait de la Région du Sud dont est originaire le Président de la République, la zone géographique la plus lésée, contrairement à ce que voudraient faire croire certains esprits malveillants. La peur des clichés mettant en avant le favoritisme, le « qu’en dira-t-on ? », et bien d’autres a priori, gèlent les élans de plusieurs décideurs, dans la distribution et la réalisation de divers projets infrastructurels ou structurants. Un facteur défavorisant qui dessert largement la Région du Sud, pourtant très peuplée mais fortement enclavée, en rebattant les cartes.
Les descentes récurrentes sur le terrain du Ministre de la Santé Publique dans la région sus-évoquée, et la mise en route de plusieurs projets de construction, de réhabilitation, d’acquisition de nouveaux équipements, dans le domaine de la santé, ont permis d’évaluer la profondeur des déserts médicaux de la localité, et ont donc donné parallèlement de voir à l’œuvre, un infatigable ouvrier au service de la politique du Renouveau. Désormais, aux côtés des anciennes initiatives confessionnelles et privées, le Sud rayonne, essaimé de formations sanitaires de diverses catégories, rapprochant toujours plus, les soins de santé des populations. Et le District de Santé de Meyomessala en est un bon exemple.
Avec la dernière visite de travail effectuée ce vendredi 23 février 2024, les habitants de la localité de Messok savent désormais que le chantier du futur Centre Médical d’Arrondissement, avec un médecin permanent résidant, longtemps laissé à l’abandon par un prestataire défaillant, reprendra dès la fin du mois de mars, par les soins du ministère, sous l’impulsion expresse du ministre, et pour aboutir avant cette fin d’année à l’effectivité d’une structure opérationnelle. Rappelons que jusque-là, Messok s’est contenté de son modeste Centre de Santé Intégré, qui ne tenait qu’un un timide et vieux bâtiment de l’époque allemande, érigée en 1947. A Meyomessala centre, le vieil Hôpital de District connaîtra une délocalisation imminente pour son désormais nouveau site, avec plus de services et d’aération. Du côté de Ndonkol dans le même District de Santé, les choses ne sont pas moins reluisantes. Un tout nouveau CMA est déjà fonctionnel dans ses différents services à l’exception de la morgue en attente d’équipements.
La notion de désert médical ne devrait donc plus être pour les habitants de cette localité, qu’un lointain et vilain souvenir, que le Dr MANAOUDA Malachie, aura eu le courage et l’intrépidité d’effacer.