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E-Commerce : le foyer de tous les abus

Entre tromperie sur la marchandise, non livraison des commandes pourtant payée à l’avance, arnaque, les victimes de cette nouvelle forme de commerce se comptent par centaines.

Le commerce en ligne ne cesse de prendre de l’ampleur année après année. Il est devenu la source de revenus de plusieurs jeunes au Cameroun. Encore appelé e-commerce ou commerce électronique c’est plus ou moins une technique rapide et pratiques de se faire un peu d’argent, tout en exerçant une autre activité. Seulement cette nouvelle façon de réaliser du business connait plusieurs heurts notamment l’arnaque et le vol.

Camille Toumi propriétaire d’un espace commercial au marché centrale maudit de toutes ces forces le jour ou elle a décidé de faire confiance à un partenaire d’affaire fictif qui se disait être basé en Turquie. « C’est une amie d’enfance qui fait également dans les affaires qui m’a conseillé de faire les achats groupés en ligne pour ravitailler nos magasins.  Les prix des marchandises qu’il nous proposait étaient tellement aguicheurs que je voyais comment mon chiffre d’affaire allait doubler. Nous avons fait des transferts d’argent mais on a jamais pu rentrer en possession de notre marchandise alors que les fêtes de fin d’année approchaient à grand pas », se souvient amèrement cette jeune dame.

Son cas est loin d’être unique. Mariama Djamen, une étudiante a également été flouée par ces criminels en ligne.  En effet cette jeune étudiante a été séduite par des vêtements à la mode dans un groupe watsapp. C’est ainsi qu’elle décide de passer une commande malheureusement à la livraison, elle n’était pas satisfaite par la qualité du produit. Ayant déjà versé l’argent à l’avance, son livreur lui fera savoir qu’il n’était qu’un coursier et qu’il ne pouvait pas lui restituer son argent. Elle était donc contrainte  d’accepter ce coli de mauvaise qualité.

Chaussures, vêtements, parures et autres objets d’attrait pour les habitués du net, sont des différents produits sur lesquels misent les prétendus commerçants que comptent les réseaux sociaux. Malheureusement s’offrir un article en ligne est de moins en moins sécurisé pour les consommateurs, qui se laissent distraire par la beauté de la marchandise proposée « je me suis souvent faite arnaquée parce qu’éblouie par les articles qui, pour la plupart ne sont pas dans nos marchés », avoue Camille Abena, victime

Ce phénomène qui a  le vent en poupe, étend d’avantage son spectre dans notre pays qui traverse une période de crise financière.

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