« L’Afrique aura une autre voix qui porte au FMI », voilà la substance d’un discours prononcé par la directrice générale du Fonds Monétaire International de passage à Abidjan. En prélude aux réunions annuelles de l’institution de Breton Woods prévues la semaine prochaine à Marrakech, KRISTALINA GEOGIEVA milite en faveur du rééquilibrage de cette institution en fonction du poids des pays en développement.
L’Afrique va obtenir prochainement un troisième siège au conseil d’administration du fonds monétaire international afin que le continent ait «une voix plus forte» au sein de l’institution a affirmé jeudi Sa directrice générale KRISTALINA GEOGIEVA.
Une décision qui devrait être entérinée la semaine prochaine à Marrakech pendant les réunions annuelles. Annonce qui confirme la tendance d’un rééquilibrage du poids des pays en développement au sein de l’institution de Breton Woods. Rappelant les contraintes liées à la guerre en Ukraine et la pandémie à COVID 19, GEOGIEVA déplore les effets néfastes de l’infraction notamment sur les produits alimentaires.
Évoquant une prévision de croissance juste au-dessus de 3% pour l’Afrique subsaharienne en 2023, la patronne du FMI dit toutefois s’attendre à de meilleures perspectives en 2024.
Mais précise cependant qu’elle ira à Marrakech pour demander plus aux Etats et au secteur privé dont le rôle dans le développement des États n’est plus à démontrer.
Interrogé sur la situation du Sahel dont trois États sont gouvernés par une transition militaire, GEOGIEVA défend le maintien d’une aide minimale notamment pour les raisons Humanitaires.
Nous avons la responsabilité de nous assurer que ces pays ont un minimum de capacité financière. N’oublions pas les hommes, femmes et enfants qui ont besoin de nous « a t’elle affirmé ».