Comment se déroulera l’élection présidentielle de 2025 ? Quels seront les candidats des principaux partis politiques de l’opposition ? Le Chef de l’Etat Paul Biya sera-t-il candidat à sa propre succession ? Autant de questions qui laissent songeurs les camerounais. L’année prochaine c’est-à-dire en 2025, les Camerounais seront appelés à choisir leur président par la voie des urnes. Différemment de l’élection présidentielle de 2018 où on avait déjà une idée des candidats qui seront en lice, cette fois-ci il est difficile de se prononcer.
Au RDPC on l’a souvent appelé le candidat naturel. Sa candidature au scrutin de 2025 paraît incertaine vu son âge. On se rappelle qu’en conférence de presse donnée lors de la visite du Chef d’Etat français Emmanuel Macron en juillet 2022 au Cameroun, le président de la République questionné par notre consœur Amélie Tulet sur sa candidature avait préféré garder le suspense. « Le Cameroun est dirigé conformément à sa constitution. Selon cette constitution, le mandat que je mène à une durée de sept ans. Alors essayez de faire la soustraction et vous verrez combien de temps il me reste…. Mais autrement, quand ce mandat arrivera à expiration, vous serez informé si je reste ou si je rentre au village », avait-il déclaré.
Il n’y a pas qu’au RDPC que les choses paraissent incertaines. C’est également le cas pour certains partis politiques. Cabral Libii avec le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) fait face à un conflit interne avec l’un des pères fondateurs de la formation politique dont il a eu la présidence depuis Juillet 2019. Robert Kona qui est devenu président d’honneur du PCRN a traîné Cabral devant les juridictions du pays. Il y a actuellement deux factions, une acquise à la cause de l’ancien candidat de la présidentielle de 2018 et une autre attachée à Robert Kona. Cabral aurait-il gain de cause dans cette affaire ? Sera-t-il le candidat du PCRN représenté à l’Assemblée nationale ?
Difficile de répondre à cette question pour le moment. Maurice Kamto on connait sa situation. Même s’il a affirmé qu’il sera candidat à l’élection présidentielle de 2025, il reste que le boycott du double scrutin élections législatives et municipales de 2020 a fortement compromis ses chances. Kamto et son parti le MRC énonçait « un hold-up électoral » en préparation. Reste à savoir s’il optera pour une alliance avec un autre parti politique, ou s’il choisira l’option des parrainages.