C’est désormais officiel ! L’Afrique va se doter de sa deuxième centrale nucléaire après celle de Koeberg près du Cap en Afrique du Sud. En fin de semaine dernière, le gouvernement Burkinabè a annoncé avoir signé un mémorandum d’entente avec la Russie sur la construction d’une centrale nucléaire. La construction de cette centrale nucléaire a pour objectif de couvrir les besoins énergétiques des populations précise le communiqué. Une démarche similaire à celle du Mali qui a annoncé 24h plus tard avoir paraphé un mémorandum de compréhension sur le nucléaire civil ceci aux côtés de la société publique Russie de l’énergie atomique.
Deux ententes sur le nucléaire en 24 heures avec l’Afrique, c’est tout le sens qu’il faut donner à l’engagement pris par le Burkina Faso aux côtés de la Russie parlant de ce mémorandum d’entente pour la construction d’une centrale nucléaire. Selon le communiqué rendu public par le gouvernement Burkinabè, la construction de cette centrale nucléaire au Burkina Faso, a pour objectif de couvrir les besoins énergétiques des populations.
Ce document paraphé par le ministre de l’Energie, des mines et de Carrières, Simon-Pierre BOUSSIM, au nom du gouvernement et le Directeur général adjoint, de la Société Nationale pour l’Energie Atomique, Nikolay N. Spasskiy ,vient concrétiser le souhait du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, exprimé en juillet dernier, lors du sommet RUSSIE – AFRIQUE, au cours d’un entretien avec son homologue russe, Vladimir Poutine.
Loin d’être une simple coïncidence, après Ouagadougou, Bamako a également signé un mémorandum de compréhension sur le nucléaire civil, un mémorandum Russo – Malien qui désigne les missions prioritaires, les outils de collaboration et verbe les domaines du travail conjoint.
Pour la société publique russe de l’énergie, il s’agit précisément de développer l’infrastructure nucléaire du Mali, sensibiliser le public aux techniques nucléaire, mener des recherches fondamentales et appliquées, garantir la sûreté nucléaire, radiologique et physique, former le personnel et créer des réacteurs de recherche et des centrales. Un pas de plus pour le continent africain sur le nucléaire qui ne comptait jusqu’ici qu’une seule centrale nucléaire, celle de Koeberg près du Cap en Afrique du sud.