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Ethiopie – Crash du boeing 737 MAX : trois ans après les familles n’ont pas tourné la page

Le 10 mars 2019, 157 personnes trouvaient la mort après avoir décollé à bord d’un 737 Max six minutes plus tard. 4 années se sont écroulées, alors que les familles des victimes réclament toujours justice et demandent des poursuites pour « homicide involontaire » contre la société Boeing, dont ses avions sont à nouveau dans les airs. De vives Manifestations menées par les proches des disparus se sont d’ailleurs tenues à Washington contre la « scandaleuse » décision de faire revoler ces appareils.

Le 737 MAX à nouveau dans les airs après le flou sur le crash de 2019

Un Boeing 737 Max d’Ethiopian AirLines s’est écrasé le 10 mars 2019 entrainant la mort de plus de 150 personnes. Passagers et membres de l’équipage y compris. La compagnie aérienne avait assuré après ce macabre évènement qu’« Ethiopian airlines serait la dernière compagnie à faire voler les 737 Max », et pourtant, il y a un mois l’un de ces engins a été aperçu dans les airs avec à son bord le concepteur, quelques représentants du gouvernement et des représentants de la compagnie aérienne.

La responsabilité du concepteur américain avait été évoquée par la justice américaine en pointant du doigt des défaillances dans le logiciel de pilotage volontairement dissimulées. Le constructeur américains des engins 737 max et deux de ses employés  avaient été accusés de « complot en vue de commettre une fraude »  avait signé un DPA ( deferred prosecution agreement), il s’agit d’un accord de poursuites différées et s’était également engagé par la suite à payer 243,6 millions de dollars, 1,77 milliard de dollars d’indemnités aux compagnies aériennes qui avaient commandé le 737 Max. 500 millions devaient être dirigés vers les familles durement éprouvées, en guise d’indemnités.

 « Scandaleux » que boeing fasse à nouveau voler ses engins « Dangereux »

Alors qu’un autre crash avait déjà eu lieu en Malaisie en 2018, faisant plus de 180 morts, les familles des victimes jusqu’ici en procédure contre la société Boeing estiment « scandaleuse » la décision qui autorise à nouveau les engins 737 Max de la même compagnie à voler sur le territoire africain et ailleurs car, responsables d’une dizaine d’incidents de vols sur le sol américain. A Washington, le siège de l’avionneur a abrité une grande protestation le 10 mars dernier, les familles endeuillées réclamaient des poursuites pour « homicide involontaire » contre l’entreprise Boeing et dénonçaient l’ « impunité totale ».

Les manifestants venaient du Canada, de l’Allemagne et d’autres pays dans le but d’être écoutés et d’obtenir 4 ans plus tard, justice et considérations pour leurs disparus.  Pour rappel, le 10 mars 2029, le Vol ET302 à destination de Nairobi avait crashé dans le Sud-est de la capitale six minutes seulement après le décollage faisant 157 morts, après celui de la compagnie indonésienne Lion Air avec 189 morts sur le carreau; justifié par un bug logiciel. 4 ans après, le 737 Max est de retour dans les airs.

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