Sur fond de course à l’influence entre Russes, Chinois et Européens, le président français est en tournée en Asie centrale. Le chef de l’Etat français a entamé le mercredi 1er novembre une visite au Kazakhstan puis en Ouzbékistan, deux pays qui comptent parmi les principaux fournisseurs d’uranium à la France.
Accompagné d’une importante délégation économique, Emmanuel Macron était en visite au Kazakhstan le mercredi 1er octobre avant l’Ouzbékistan jeudi, deux pays parmi les principaux fournisseurs d’uranium à la France.
L’avion présidentiel a atterri vers 10h20 à Astana, capitale du Kazakhstan. Emmanuel Macron va avoir un entretien avec son homologue Kassym-Jomart Tokaïev, suivi de la signature de contrats, dans les secteurs pharmaceutique et aéronautique notamment.
Emmanuel Macron, qui est accompagné d’une importante délégation économique dont les PDG d’EDF, Suez et Orano (uranium), ouvrira aussi avec Kassym-Jomart Tokaïev un forum d’affaires franco-kazakh. Il rencontrera ensuite des étudiants à l’université, avant de s’envoler pour l’Ouzbékistan voisin où il passera la journée de jeudi.
La France en désaveu au Niger, l’un de ses principaux fournisseurs en uranium est déterminée à imprimer sa marque dans la région. Elle est sur les rangs pour le projet de première centrale nucléaire au Kazakhstan, dont la construction doit être tranchée par référendum d’ici la fin de l’année. Les métaux critiques, indispensables à la transition énergétique et dont la région est riche, figurent aussi en bonne place dans les discussions. Le spécialiste de l’uranium Orano, qui exploite déjà une mine dans le pays, veut également accroître sa présence.
La France est le cinquième investisseur étranger au Kazakhstan, devant la Chine, du fait notamment de l’implantation du groupe TotalEnergies. Les échanges bilatéraux se sont élevés à 5,3 milliards d’euros en 2022, pour l’essentiel dans les hydrocarbures. Le Kazakhstan fournit aussi à la France près de 40 % de son uranium.