Depuis quelques semaines des mains tapis dans l’ombre ont pris pour habitude de tenter de déstabiliser l’unité nationale et la cohésion sociale qui sont gages du vivre ensemble dans la paix au Gabon. Face à de tels discours à même de mettre en mal le vivre-ensemble qui a toujours été le symbole fort de la diversité ethnique dans le pays, le chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema a décidé de prendre le torau par les cornes.
Le vendredi 28 juin, le général Brice Oligui Nguéma, président de la transition, a demandé à la police judiciaire de traquer les auteurs du « venin mortel du régionalisme, de l’ethnocentrisme et de la xénophobie » qui menacent « le vivre ensemble » dans le pays.
Dans un communiqué du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), l’organe des militaires au pouvoir, la montée de la xénophobie est soulignée. Dans leur communiqué, les autorités demandent à la police judiciaire d’accroître la surveillance des médias et des réseaux sociaux, et de punir sévèrement les auteurs de discours de haine et de xénophobie.
Il y a une semaine, le cercle de réflexion populaire sur la transition a dénoncé les discours de haine et de division relayés sur les réseaux sociaux et parfois même par les médias. Son président, Eric Simon Zue, se félicite maintenant de la mise en garde lancée par les militaires contre les auteurs de tels propos.